Estelle Marie à Hawaï Maelasptttri 08/10/2010

Estelle Marie à Hawaï

Estelle Marie Kieffer est à Hawaï pour participer au mythique Iron man. La course aura lieu samedi 8 octobre. Tout le club la soutient par la pensée. Vous trouverez ci-après l’article des DNA du jeudi 7 octobre la concernant. Dommage que le journaliste ait oublié de citer le club malgré l’insistance d’Estelle que tout le monde connaît pour son engagement et son esprit d’équipe. Bonne chance à toi Estelle-Marie !
DNA du 7 octobre 2010 pages sport page 5
Triathlon / Une Alsacienne à l’« Ironman » d’HawaïAu rendez-vous de la démesure
Arrivée lundi à Hawaï, l’Alsacienne Estelle-Marie Kieffer a suivi un entraînement intensif pour tenir la cadence lors de son deuxième championnat du monde distance Ironman, lequel débute samedi. Objectif majeur : améliorer son chrono.
Avec ses traditionnels surfeurs, ses plages de sable blanc et ses colliers, Hawaï est le lieu idéal pour passer ses vacances. Mais Hawaï, c’est aussi entre 30 et 40 degrés à l’ombre en octobre et des conditions climatiques particulièrement difficiles.
« C’est vraiment une course à nulle autre pareille », confirme l’Alsacienne Estelle-Marie Kieffer, qui prendra pour la deuxième fois le départ du plus long format de triathlon, l’Ironman, avec 1 800 autres athlètes.
Elle devra y enchaîner 3,8 km de nage, avant de s’élancer sur un parcours de 180 km à vélo, pour finir par un marathon (42,195 km) course à pied le long de la côte de Big Island. Un caractère en acier et un moral solide sont indispensables pour tenir la cadence, le vainqueur bouclant le tracé entre huit et neuf heures.
« Si je devais ramper pour aller au bout, je le ferais ! »
Pour encore corser l’épreuve, la météo risque d’en gêner plus d’un. « Les conditions sont horribles. Le gros problème, c’est le marathon : est-ce que l’on va le supporter ? Ici (en Alsace), on n’a pas accès à ce genre de conditions. », craint l’Alsacienne.
Chaque année, au moins un athlète sur cinq est contraint d’abandonner, faute d’avoir pu pousser son effort jusqu’à l’arrivée. L’Alsacienne du Team Espace Marathon, elle, y est parvenue après 11 h 25 de course, un temps qu’elle espère encore améliorer et qui la place au rang de troisième française.
« Mon meilleur souvenir, c’est cette arrivée à Hawaï. C’est une course difficile qui se respecte et franchement, si je devais ramper pour aller au bout, je le ferais ! ».
Pour arriver jusque-là, Estelle-Marie Kieffer, ancienne basketteuse aux Libellules Strasbourg, est d’abord passée par Nice, où elle a dû contenir le retour d’une concurrente américaine dans les derniers kilomètres de l’Ironman pour décrocher sa qualification.
Son billet en poche, la triathlète a pu entamer une préparation plus poussée, avec son entraîneur personnel, Guillaume Baudie (lire Christophe Bastie – hp). L’interne en radiologie a enchaîné les entraînements avant Hawaï avec, en plus de son travail très prenant, des séances quotidiennes de quatre à cinq heures qui allient deux des trois sports concernés.
« Pour la natation, c’est compliqué ! Avec les créneaux publics et la gestion du parc nautique à Strasbourg c’est même impossible de s’entraîner dans de bonnes conditions », regrette l’Alsacienne.
Heureusement, avant de se laisser séduire par l’Ironman, l’Alsacienne s’était déjà essayée à plusieurs sports. En natation, notamment, ses performances sont remarquables. « Il vaut mieux que j’insiste sur la course à pied et le vélo, reconnaît la triathlète de 34 ans. Car c’est là que le gain de temps est le plus important. »
Question de mental
Cette année, elle vise un meilleur chrono que celui de Nice, soit moins de 10 h 40. Il semble impossible donc de se laisser submerger par la fatigue. « C’est au niveau du mental que ça se joue », insiste-t-elle. La dizaine de places sur la ligne de départ de la course référence de triathlon mises aux enchères s’est arrachée jusque… 50 000 dollars (environ 36 000 €). Lorsqu’on a la chance d’y être, pas question de lâcher !
THOMAS BOURGOIS ”